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Je voyage pour plein de raisons.
L’une d’elles à ma préférence : j’aime quand ça fuse.
Je suis à Morondava, dans la famille de Clara.
Sa sœur Marceline fait office de chef de famille.
Avec entrain, fougue et lunette de pilote, elle mène son monde à la baguette.
Gare si les devoirs de Vony ou Virginie ne sont pas fait ou si la note ne correspond pas à ses ambitions.
Marceline connait son rôle de chef et l'exécute avec sérieux.
Elle est aussi, pétillante, souriante, " ambianceuse "…
Chose rare, aujourd’hui, Marceline boude.
Pour nous, c’est un repos mérité, du tourbillon de la vie…
Pour elle, c’est contre nature.
Elle s’est embrouillée avec le cousin, elle boude.
Je tente un diplomate : pourquoi tu boudes Marceline ?
Ses yeux s’éclairent, le sourire renait, elle hurle : je ne boude pas, je fais le carême du pas parle…
Nous sommes le quatrième jour, pour moi, le voyage est remboursé...
Le carême du pas parle, une pure merveille d'humour.
J’aurai aimé fuser cette expression, je n'en ai pas le talent.
C’est simple le voyage, il faut saisir l'instant T…
Merci Marceline, le dictateur familial au cœur d'or...
Je titre et rappel le carême du pas parle ?
Il faut référencer, au mieux, le talent…