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On tire un trait sur la quinzaine olympique.
Que faut il retenir ? 
Vous je ne sais pas, moi cela :
- Plafond bas sur la météo.
- Ambiance apparemment bon enfant.
La télé essentiellement France télévision pour moi, c’est attachée uniquement aux épreuves sportives.
- L'arrivée des 30 Kms fond dames une spatule entre deux concurrentes à l'amitié en berne.
- Nos cousins canadiens, brésiliens de leur foot à eux, le hockey... Vainqueurs.

Les épreuves sportives donc :

- Au royaume de la glisse, les épreuves traditionnelles de skis alpins, sont à des années lumières devant les autres …
En glisse, en engagement, en plaisirs visuels, en tout.
Vous regardez le surf, ça ne glisse pas.
Le ski cross, ils ont du mal à remonter sur les tablettes…
J’ai été très déçu par le spectacle des sports dit alternatifs…
Ce qui confirme bien ma pensée, le surf doit sortir du créneau compétition pour exister et se contenter du free ride.
Voir un slalom géant, spécial, ou duo en surf, est d’un ennui incommensurable, d’une carre à l’autre ça ne glisse pas.

- Les épreuves nordiques sont sympas et dans l’air du temps de la taxe carbone.
Un reproche l’épreuve sprint qui conditionne la poursuite.
Je suis d’accord, mais alors il ne faut attribué qu’un titre pour le résultat cumulé des deux épreuves.
Je suis de la génération pas alternatif.
Je trouve qu’il a beaucoup évolué et que la glisse est moindre.
Je suis subjugué par le pas de patineur.
D’une efficacité et une glisse redoutable, il a eu le mérite de " funisé "  les épreuves nordiques. 
Le ski nordique se démarque de la pratique de masse, le double appui lourd et non glissant…
Aparté : longtemps, je ne sais pas si ça se fait encore, le moniteur de ski de fond, voyait arriver le client, les skis en croix demandant, c’est ici le ski de fond ? 
C’est mon moniteur de ski alpin qui m’a dit qu’il valait mieux que je vienne vous voir …
Le ski de fond, c’est de la glisse pure et le geste juste.
Quand ça ne va pas dans l’alpin, la révélation ne se fera pas dans le fond.
Le saut, c’est agréable, mais hermétique, dans la subtilité du tremplin court et long.
Pourquoi deux médailles ?

- Le patinage artistique, hormis pour de vieux décatis, revigorés par les fesses, tout de même rebondie, de jeunes filles pré pubères et de bellâtre, au costume suranné, je ne vois l’intérêt que par le délire politique que se livre les juges…
Le mur de Berlin est tombé depuis 21 ans, ils nous font encore la guerre froide.

- Les épreuves de patinage de vitesse, classique et short track j’aime.
Le classique pour la pureté du geste dans l’anonymat le plus total.
Le short track pour le côté roller ball.
J’ai toujours aimé la castagne, qui est quand même l’essence du sport de compète...
Ah bon ?
Arrivé premier c'est quoi ?  
Parce que avec un millième d'avance, le plaisir physique est similaire, mais le plaisir de la seule victoire n'est pas quantifiable... On parle compète pas sport.

- Le curling, je suis ennuyé, j'aime, mais ça devient tendance bobo, un peu comme la pouf de nouvelle star et son papillon de lumière.
Le curling, mis en avant de la beaufitude par le boboisme, cherchez les vrais beaufs.
J'aime le curling, car c'est la pétanque des gens qui habitent les lacs gelés, historiquement il a donc sa place...
On le dit compliqué ?
Faut pas déconner.
Celui qui a la boule, pardon la pierre, le plus près du centre a gagné ... Plus simple tu meurs.
Le balai, tu le passes ou pas, il ralenti ou non ta pierre.
Il y a donc aussi, des lois physique dans ce sport.

- Reste la série luge à foin.
Soit assis, bobsleigh, soit couché dos, luge, soit tête en avant, skeletton…
Seul, à deux, à quatre…
Ne pourrions nous pas faire, une seule discipline la plus efficace, seul et à quatre …
Quand à la luge biplace, il se dégage une sensualité de proximité, que le poids des participants annihilie et qui mérite bien le nom de luge à foin… Vraiment une horreur.

Tout ce melting pot présenté par des journalistes passionnés à défaut d’être passionnant.
Passionné par leur métier, non par la discipline. 
Exacerbé par trop de patriotisme, que je ne comprends, ni n’admet.
Des consultants, anciens champions, souvent brillants, pas tous, devant la caméra.
Ils sont brimés dans leurs moyens d’expressions.
Le sportif de haut niveau, est une personne, par essence hors du commun, qui s’adresse à la ménagère de moins de 50 ans, par essence dans la masse …
Le vrai message ne peut donc pas passer.
C’est ce que comprend le journaleux …
Dommage qu’il impose cette vue au consultant pendant le direct, ils auraient pu se caler avant.

Un dernier mot sur les dirigeants, j’allaient dire avec raison, les producteurs du spectacle…
Ils ont joué leurs rôles de producteurs.
Lançant des épreuves aléatoirement, au mépris de l’éthique sportive.
Rayant d’une décision incongrue, quatre ans de travail, pour sauvegarder leurs investissements financiers...
Amen.

Voilà mes jeux à moi comment c’était.
Il reste une maison, avec les chips, les cahouètes et autres cartons de pizzas jonchant le sol.
On a eu un beau feuilleton pendant 15 jours.
Le scénario se renouvelle chaque jour avec un dénouement hasardeux.
Ca change de plus belle la vie ou la ferme des célébrités ... Que je vais redécouvrir, tout en faisant le ménage…
C’est l’avantage de ces bouses, on ne peut s'en passer, mais on peut regarder en faisant deux choses en même temps.

Voilà c'est fini...


NB : Les photos de la vidéo, sont pompées sur le site de L'Equipe.
La musique est de
Kasthin, un groupe indien Inuit du Canada.
Je sais, ce n'est pas bien.
Les photos, sont de faibles résolutions, ce qui fait que ça dégueule un peu... Mes excuses.

Tag(s) : #Sport
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