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Le monde bouge, ça me plait.
Le traditionnel tour de France cycliste permet de ressentir les évolutions de notre monde.
L’histoire d’aujourd’hui :
En 1960, le TDF passe à Collombey les Deux Eglises, le village du général, président de la république française.
Le général - président est là, en simple spectateur.
Le directeur de course signale sa présence, à la caravane du tour.
Le peloton s’arrête spontanément et se prosterne au garde à vous.
Le général De Gaulle fait un discours.
Tout le peloton ?
Non, non, un coureur, victime d'une crevaison est à l'arrière du peloton.
Le nez dans le guidon, il poursuit le peloton, en essayant de ne pas perdre de temps, sans s'apercevoir de l'arrêt.
Il gagne l'étape, avec 49 secondes d'avance.
Son succès est validé.
J’aimerai voir les commentaires Internet, sur cette histoire, au jour d’aujourd’hui, quand on voit les commentaires, au sujet de l’affaire Peter Sagan...
J’ai beaucoup de mal avec la consensualité pisse froid de tous les fanatiques du sport.
Ils sont règlement, règlement alors que pourtant, si Emmanuel Macron venait sur le tour, ils s’enflammeraient en pathétiques insoumis, dans un Ché Guevarisme : ziva casse-toi Manu…
Le coureur distrait et vainqueur est Pierre Beuffeuil.
Il vit encore.
Il déclare : j’ai toujours voté, pour le général…
Lisez son histoire.
Sur le tour, il a de nouveau remporté une vraie victoire...
La vidéo de l'étape ici…