Apéro chez mes voisins, on parle voyage et tout et
tout.
Suite à cela, on m’offre un
bouquin de Depardon me disant : vous choisirez un des
deux.
L’un c’est Errance, l’autre Le tour du monde en 14 jours 7 escales, deux
livres de photos.
Le choix
pourrait être simple, cependant je choisis ?
Le tour du monde en 14 jours 7 escales …
Bien que je prône le voyage lent, l’exercice d’un reportage photo en 14 jours et 7 escales, est intéressant.
L’approche de rencontres, noyées dans le jet lag, peut donner des
prises de vues intéressantes sur l’errance de la boussole personnelle …
Pendant ma période courses de skis, je suis parti du
Canada un vendredi soir, transit à Paris à midi le samedi, sauté dans le train à 17 h le même samedi, ouvert un œil, alors que le train était sur un ferry à 1 h du mat, changement de gare à
Stockholm, 50 Kms en stop sur une moto des neiges, pour arriver sur le lieu de départ à 7 h la course partant à 8…
J’en garde un merveilleux souvenir ainsi qu’étonnamment un de mes
meilleurs résultats.
L’errance, est bien sur le titre qui me convient le mieux.
Cependant une errance est une aventure intérieur et personnelle.
Le côté voyeur qui nous habite, me pousse à lever un voile : il
erre comment le mec ?
Pas si simple hein, une ballade dans le choix...
Prendre le côté cartésien des chiffres
bruts, me parait être une provoc philosophique qui me plait bien et reste dans mon style .
Prochainement, je ferais un article sur le traitement du bouquin.