/fdata%2F0231678%2Favatar-blog-1318939-tmpphpg4PwOh.jpg){kind=avatar}
Dernièrement, on bouffe du cheval, à la place du bœuf...
Quelques décennies auparavant, on nous fait bouffer du cheval, car le boeuf est fou 
.
On se rend compte qu’effectivement, on ne sait pas ce qu’on bouffe.
Le peuple s’insurge.
Les politiques s’insurgent.
Une loi, sur la visibilité de la traçabilité, doit être mise en place.
Deux mois plus tard, le texte proposé est
refusé.
Deux mois plus tard, le magouilleur de tout ça, n’a toujours pas de
soucis.
Au sein de l’Europe, l’inexistante Irlande met son véto.
L’Europe s’agenouille et accepte la merde.
L'insipide,
triste et lénifiant Benoit Hamon abandonne le projet de loi.
L’étiquetage ne se fera pas.
Les états ne peuvent pas le faire par la loi mais les entreprises, par le marketing 
Il est facile de faire une étiquette en expliquant :
- ça, c’est du bœuf élevé ici
S'ils ne disent rien, ça veut dire :
- c’est de la merde
Votre Hachi Parmentier, avec le bœuf de
monsieur X, élevé au pré de tel village…
Le consommateur
choisit, son champ, son bœuf, son miam, miam.
Alors l’agro-alimentaire, on joue le jeu
C’est simple, sans loi, on dit juste :
- ce qu’on bouffe 
- d’où ça vient
J’aime quand une logique alimentaire simple, remplace une loi
impossible.
Miam, miam, cette viande, tu l’as acheté ou
Je fais confiance à mon boucher.
Il connait :
- son job
- choisis ses fournisseurs
- la région des bœufs et des pâturages…
Ca marche aussi pour la volaille…
Il y a des régions ou la volaille courre dans la basse-cour, en voyant le jour et en bouffant du grain .
Je ne suis qu'un particulier mais je me permets un conseil à l'agro-alimentaire.
Je comprends la négociation pure et dure.
Par expérience, j'ai appris qu'un gain de 30 %, entre deux concurrents connus, c'est forcément louche .
Je sais que vous savez.
J'en conclu que l'arnaque est volontaire et l'intermédiaire n'est qu'un fusible .
