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Depuis l’avènement du numérique, certains pans de métiers, on du évoluer grave, voir disparaître.
Depuis l’avènement du numérique, je consomme beaucoup moins de papier, je numérise tous mes documents.
Depuis l’avènement de la photo numérique, je n’ai jamais autant utilisé de papier photo…
En voyage, je pars avec un disque dur, maintenant netbook, puis mon appareil photo.
Je peux donc décharger les cartes sans contrainte de poids et donc d'espace.
Je prends facilement 2500 photos en deux mois.
Je les sélectionne et en fait des sites Internet et autres diaporamas.
Pour faire le dernier site de Madagascar : 324 photos sélectionnées.
Celui de 2006, 551 photos sélectionnées.
Le premier de Madagascar, de l'ère argentique, je me traitais de fou, j’ai fait 5 rouleaux de 36 poses, pour en garder 90, dépensant une vraie fortune en développement.

Cette année, alors que je suis pro tout numérique, j’ai fait développer : 
     - 300 photos numériques, pour l’album d’Emilienne , en plus de son DVD. 
     - 80 autres photos, pour cadeaux aux personnes rencontrées en voyage.
     - 34 photos agrandies aux formats A4, A3, A2, pour en faire mes Picasso interchangeables sur les murs de l’appartement…
Je suis narcissique, j’aime afficher ce que je fais, plus que la pensée des autres …
Un système qui, convient bien à ma bourse .


Je ne dois pas être le seul, à faire développé en papier, de manière plus importante qu’à l’ère de l’argentique, si j'en crois l'offre Internet à ce sujet.
Je passe par Internet, j'attends les bonnes promos.
C'est la sagesse qui gagne en vieillissant .
Quelques années en amont s'auraient été tout et tout de suite .

Je viens de découvrir, que le numérique développe aussi, le kitch.
polaroid.jpgDes starts upeurs, viennent de relancer Polaroid, pour la simple raison que c’est kitch.

Si on peut comprendre, que l’on désir développer en papier, une photo numérique particulièrement réussie, la mouvance numérique, a complètement piétinée, le concept d’avant-garde du Polaroïd.
Ben non, au nom de la culture kitch, il est de bon ton, de venir avec son polaroïd dans les soirées.

C’est une vraie mouvance ancrée, le kitch.

Les artistes des années 60, 70, 80, se trémoussent perclus d’arthroses, sur les rythmes de ces époques, devant un public botoxé et plein d’entrain.
Si je ne veux pas mettre à la poubelle mes jeunes années et écoute avec joie les chansons, je ne pourrais pas aller à ces concerts, c’est au dessus de mes convictions.
Je trouve triste, pour un artiste, de faire sa vie sur un titre.
C’est le contraire du mot artiste, un déni de création.
Il faut que je prépare un article la dessus.

Le redémarrage d’une entreprise grâce au kitch, c’est très années bobos ça.
Et vous le kitch, volontaire ou involontaire ?
On est toujours le kitch de quelqu'un .

Voir le système Polaroïd renaître de ces cendres, je ne l'aurai pas imaginé.
Ils sont trop fort nos marketteurs publicistes...
Il ne reste plus qu'à suivre ... Ou non .
 

Tag(s) : #Aventure
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