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Danses improvisée, dans la région du Menabe...
Une amie Facebook, montre une vidéo.
C’est du miam, miam, par pacs de 12.
Je fais une recherche et la retrouve sur Youtube.
Whaou, ça envoie grave, qu’est-ce que c’est bon, je la passe en boucle.
En Afrique, j’adore chercher ces instants de purs bonheurs.
Il est dommage que l’occidentalisation des villes, enlève la magie.
Une fois, discussion dans un village de la Tsiribihina, la balade de dimanche dernier, faire recherche, dans l'onglet recherche du blog :
- vazaha, tu veux louer des piles ?
- pourquoi faire ?
- pour écouter la musique
- je suis bloquer pour deux jours, je réponds ok
- tu veux combien de temps, 1heure, deux heures, 1 jour, 2 jours ?
- allez, va pour les 2 jours
Les yeux de mon hôte tournent en rond de plaisir.
Elle court chercher les piles et annoncer la grande nouvelle au village.
Les gens du village s'endimanchent.
Pendant deux jours, ce fut des danses endiablées.
La doyenne du village dégage une sensualité torride, du haut de ses 80 balais édentés.
Les jambes s'écartent, pour mieux s'ancrer au sol.
La terre tremble aux rythmes des pieds la frappant.
L’Afrique c’est ça.
J’admire la fête improvisée.
Je ne manque jamais d’assister à un bal poussière = bal de brousse…
Je regarde 1000 fois cette vidéo.
C’est du miam, miam, par pacs de 12…
Quant à l’indépendance des pieds ?
C’est un cas d’école…