/fdata%2F0231678%2Favatar-blog-1318939-tmpphpg4PwOh.jpg){kind=avatar}
On en parle, l’épreuve de math du BAC a un effet déclencheur.
Le triste ministre de l’éduc nat avoue : il faut stimuler au lieu de décourager…
Ca veut dire quoi ?
Il faut rehausser les notes, pour ne pas laisser place au découragement…
Il faut noter les progrès, un élève qui une semaine avant dit : 2 + 2 = 3 progresse, si la semaine suivante il trouve 3,8, à la même question.
Le BAC est la validation de cet encouragement, il nous faut, coûte que coûte des bacheliers.
Pour trouver l’emploi, il faut être qualifié à BAC +4.
Je pose une question : ca compte BAC plus 4 en histoire de l’art Ouzbèque ?
Vous l’avez compris, je suis en opposition avec ses idioties.
La classe doit servir d’encouragement.
Le passage de classe ou l’examen doivent servir de validation.
Nous avons des maturations différentes.
Il est important de ce fait, de créer des ponts, pour intégrer les filières, quand la maturation arrive.
Je suis aussi d’accord, que la classe d’histoire de l’art Ouzbèque doit être conservée, comme un + à un CV et non comme un titre à BAC +4.
Et pourquoi, on fait ce droit dans le mur ?
Le gouvernement, je dis même, les gouvernements, se débarrassent de ce problème, dans une vision : demain est un autre jour.
Hors, au moment de l’embauche, la personne est prise, non pas sur son BAC plus 4 histoire de l’art ouzbèque, mais sur ce qu’elle sait faire.
En France, sa marche aussi dans le monde, il n’y a qu’un musée de l’art ouzbèque, qui vient d’embaucher LA personne, il n’y a plus de place pendant 40 ans…
Arrêtons de caser des candidats dans des filières à neuneu.
C’est estomper artificiellement 4 ans de chômage.
Par contre et je le comprends, quand tu as ce fameux BAC + 4 et que tu ne bosses pas, tu as les boules et cries à l’injustice.
Le gouvernement, les chefs d’entreprises, les personnes ayant un peu de vécus, connaissent les filières qui ne servent à rien.
L’histoire de l’art ouzbèque est une provocation, sociologie, psychologie est une réalité.
Quant aux regards méprisants que l’on offre aux filières courtes : CAP, BEP, demandez à Frank Provost, le coiffeur franchisé, ce qu’il en pense ?
Ca marche également, pour les mécanos, plombiers, cuisiniers, etc., etc.
Noter un devoir de math sur 24, mais que sur 20 pour ceux qui ont tout juste ?
Trouvez une progression intéressante pour 2 + 2, à celui qui répond 3,8 au lieu de 3,6 la semaine précédente ?
Seule l’éduc nat sait faire ça.
Connaissant le couperet : tout ça sert à bosser plus tard et quand je demande 2 cm de ci et 2 cm de ça, je n’en veux pas 3,8 et je ne suis pas un client chiant, eeeee, ça marche aussi, avec 200 de ci et 200 de ça avec un client chiant cette fois.
Une dernière chose, un élève n'est pas que con.
Gamin, je connaissais, sans voir les notes, les matières ou je m'exprimais et celles qui laissaient à désirer...
J'aimais être noté, sur mes matières fortes.
J'acceptais donc, la note plus aléatoire, des matières annexes à mon tempérament, sans que ça me pose, le moindre problème existentiel...
Une dernière, dernière chose, les faits arrivent dans les rédactions, les interviews pleuvent.
La palme de la bêtise revient aux parents d'élèves.
Ils sont pour un système de notations sans note.
Mais, mais, mais, il faut qu'on donne des notes, au système de notation sans note, pour permettre à l'enfant, de connaitre son niveau...
Globalement faut dire : mon enfant c'est très bien, mais tu as 0, car tu es nul.
Parent d'élèves, un vrai métier politique, auquel je décerne 4 ronds rouges, qui correspond à un 0 pointé...
Je rappelle : psychologiquement, quand on voit le rouge, on sait que ce n'est pas bon de 7 à 77 ans et le rose, même libéral, ressemble au rouge.